Les phobies naissent dans le ventre des mamans… Nos peurs sont la clé de nos phobies. Ce sont elles qui conditionnent le plus fortement nos états de panique. Au commencement, pour qu’il y ait peur, une première expérience désagréable a préalablement été vécue. C’est cette première expérience qui doit être retrouvée pour désactiver les comportements qu’elle induit. Bien sûr, pendant l’enfance et l’adolescence et dans notre vie d’adulte, nos peurs sont nombreuses et variées, mais il semble qu’elles ne puissent provoquer des phobies que dans la mesure où elles font écho à des événements survenus dans le ventre maternel ou à la naissance. Les résultats obtenus sur un grand nombre de personnes montrent que, lorsqu’une situation prénatale à l’origine d’une réaction phobique est revécue, cette dernière est désamorcée. Encore faut-il que ce “revécu” ne soit pas une projection intellectuelle mais bien une réalité émotionnelle, sensorielle. Autrement dit, c’est à travers son ressenti physique et non avec son intellect qu’il faut rechercher l’origine de la peur… Et c’est souvent là toute la difficulté, tant nous sommes habitués à réfléchir plutôt qu’à ressentir. Pourtant, à travers ses sens, chacun peut remonter jusqu’aux multiples événements survenus lors de la naissance et dans le ventre maternel. De nombreuses pratiques thérapeutiques ont déjà emprunté plus ou moins partiellement cette voie. En fait, il semble que la réussite de la Technique d’Identification des Peurs Inconscientes (Tipi) tienne en l’assemblage de quatre principes déterminants.